Me considero artista, diarista y bloguera. Antes me dedicaba a pintar y exponer, pero me rompí la pierna y me volví escribidora.
viernes, diciembre 31, 2010
CARTONES AUTOBIOGRAFICOS 7
He decidico llamar ARTE DOMESTICO a lo que estoy haciendo ahora.
Es un arte que parte de lo mas cercano y conocido; de lo que tengo a mano, de lo que reciclo, de lo que tengo en mi estudio sin necesidad de salir a la calle, sin gastar dinero, sin presiones, sin galeristas, sin críticas, sin pretensiones, sin saber a donde van a parar, excepto a las cajas de cartón en donde los voy almacenando y el tiempo, la vida decidirán su futuro.
Como diría Oteiza, ANDROCANTO Y SIGO y así disfruto.
Me he vuelto muy mirada con la crisis, no quiero gastar dinero a lo tonto, aprovecho todo y lo que no necesito lo regalo o lo vendo si puedo.
En realidad yo no estoy en crisis, no me puedo quejar de nada, pero como NADA HUMANO ME ES AJENO, como dijo TERENCIO, me solidarizo con todas esas personas que realmente están en situaciones insostenibles.
Doy gracias al cielo constantemente porque la vida me mima.
música: Menuetto: Allegretto - Trio Franz Joseph Haydn
jueves, diciembre 30, 2010
CASAS ABANDONADAS 1
A una encina solitaria
La gracia cenicienta de la encina,
hondamente celeste y castellana,
remansa su hermosura cotidiana
en la paz otoñal de la colina.
Como el silencio de la nieve fina,
vuela la abeja y el romero mana,
y empapa el corazón a la mañana
de su secreta soledad divina.
La luz afirma la unidad del cielo
en el agua dorada del remanso
y en la miel franciscana del aroma,
y asida a la esperanza por el vuelo
la verde encina de horizonte manso
siente el toque de Dios en la paloma.
hondamente celeste y castellana,
remansa su hermosura cotidiana
en la paz otoñal de la colina.
Como el silencio de la nieve fina,
vuela la abeja y el romero mana,
y empapa el corazón a la mañana
de su secreta soledad divina.
La luz afirma la unidad del cielo
en el agua dorada del remanso
y en la miel franciscana del aroma,
y asida a la esperanza por el vuelo
la verde encina de horizonte manso
siente el toque de Dios en la paloma.
Panero, Leopoldo María
música: IGGY POP Sister Midnight
miércoles, diciembre 29, 2010
MOMENTOS Y MEMORIAS 45
V
Abandon entouré d'abandon,
tendresse touchant aux tendresses...
C'est ton intérieur qui sans cesse
se caresse, dirait-on ;
tendresse touchant aux tendresses...
C'est ton intérieur qui sans cesse
se caresse, dirait-on ;
se caresse en soi même,
par son propre reflet éclairé.
Ainsi tu inventes le thème
du Narcisse exhaucé.
par son propre reflet éclairé.
Ainsi tu inventes le thème
du Narcisse exhaucé.
Abandono rodeado de abandono,
ternura contra ternuras…
Es tu interior el que, sin cesar,
parece que se acaricia;
ternura contra ternuras…
Es tu interior el que, sin cesar,
parece que se acaricia;
se acaricia en sí mismo,
por su propio reflejo iluminado.
Así inventas el tema
del Narciso que alcanza su deseo.
por su propio reflejo iluminado.
Así inventas el tema
del Narciso que alcanza su deseo.
música: Je Suis Comme Je Suis Juliette Gréco
martes, diciembre 28, 2010
HAPPY PEOPLE 13
ESCOPOLAMINE
Le vin qui coule dans ma veine
A noyé mon cœur et l'entraîne
Et je naviguerai le ciel
À bord d'un cœur sans capitaine
Où l'oubli fond comme du miel.
A noyé mon cœur et l'entraîne
Et je naviguerai le ciel
À bord d'un cœur sans capitaine
Où l'oubli fond comme du miel.
Mon cœur est un astre apparu
Qui nage au divin nonpareil.
Dérive, étrange devenu !
Ô voyage vers le soleil —
Un son nouvel et continu
Est la trame de ton sommeil.
Qui nage au divin nonpareil.
Dérive, étrange devenu !
Ô voyage vers le soleil —
Un son nouvel et continu
Est la trame de ton sommeil.
Mon cœur a quitté mon histoire
Adieu Forme je ne sens plus
Je suis sauvé je suis perdu
Je me cherche dans l'inconnu
Un nom libre de la mémoire.
Adieu Forme je ne sens plus
Je suis sauvé je suis perdu
Je me cherche dans l'inconnu
Un nom libre de la mémoire.
ESCOPOLAMINA
El vino que por mis venas fluye
Ahogó mi corazón y se lo lleva
Y por el cielo yo navegaré
En un corazón sin capitán
Donde el olvido es blanda miel.
Ahogó mi corazón y se lo lleva
Y por el cielo yo navegaré
En un corazón sin capitán
Donde el olvido es blanda miel.
Mi corazón es astro aparecido,
Que nada en el divino sinigual.
¡Deriva, extraño acontecido!
Oh viaje, largo viaje hacia la luz—
Sonido nuevo y nunca interrumpido
Es la tejida trama de tu sueño.
Que nada en el divino sinigual.
¡Deriva, extraño acontecido!
Oh viaje, largo viaje hacia la luz—
Sonido nuevo y nunca interrumpido
Es la tejida trama de tu sueño.
Mi corazón abandonó mi historia
Adiós Forma ya no siento más
Estoy a salvo al fin estoy perdido
Me voy buscando en lo desconocido
Adiós Forma ya no siento más
Estoy a salvo al fin estoy perdido
Me voy buscando en lo desconocido
música: Flor De Azalea Chavela Vargas
lunes, diciembre 27, 2010
AMAROO_THE END OF THE ROAD
Antes de romperme la pierna, es decir hasta hace tres años, y desde hace muchos más, solia ir a Ipswich, Queensland, una vez al año para asistir a los festivales que PREM RAWAT suele organizar en AMAROO.
Eran dias muy felices para mi, aunque reconozco humildemente que estaba mucho mas contenta cuando me hospedaba en casa de mis amigos Jim y Diana que cuando me quedaba en las tiendas de campaña.
No soy mujer de campo, prefiero las comodidades de una casa de QUEENSLAND.
Australia en si tiene un encanto que enamora, a veces incluso he pasado allí largas temporadas.
He tenido acceso a experiencias prehistóricas y he vivido la naturaleza salvaje en su máximo esplendor.
Los australianos son buena gente, no son arrogantes y tienen un concepto de la vida muy sencillo, aunque aprecian el refinamiento europeo por un lado y el asiático por otro, ya que se dejan influenciar por ambas culturas.
música: Cinema Show Genesis
domingo, diciembre 26, 2010
MOMENTOS Y MEMORIAS 44
Alfredo Gangotena
Absence (Ausencia)
Absence (Ausencia)
Les murs tremblent, les feuilles aussi.
Je vous le dis, je vous l'assure :
Il y a quelqu'un qui saigne ici.
Quelqu'un qui saigne de grosses gouttes,
Lourdes comme l'acide enfoui au sein terrible de la montagne.
Ouvrez les portes, ouvrez !
Que la vapeur, au plus vite, prenne
La route du feu qui la reconduira aux anges.
Il y a quelqu'un qui saigne ici.
S'il vous parle : ses yeux, depuis une vie,
Se sont ouverts dans votre nuit,
Ah ! je vous le dis, comme un incendie
De sèves dans la forêt !
Car il est bien damné dans sa chair, dans son esprit.
Et saura-t-il jamais
La douceur du ciel qui s'infiltre longuement dans nos paupières,
Et ces brises d'espoir latent
Qui bercent, allongent les feuilles endormies ?
Le monde en son cœur, en son esprit
Le monde, pour lui, est bien fini.
Tout à sa honte, il ne respire plus.
Il s'absente, il disparaît.
Nous n'avons plus à le consoler.
Pitié ! pourtant.
Récidivons, récidivons!
Couleurs vibrantes de son front,
Faites en sorte qu'il se dise :
« L'amour : ces souffles ! ces regards, ces songes,
« Et toute image, toute ombre,
« Et l'éternelle tristesse dans mon cerveau ! »
Je vous le dis, je vous l'assure :
Il y a quelqu'un qui saigne ici.
Quelqu'un qui saigne de grosses gouttes,
Lourdes comme l'acide enfoui au sein terrible de la montagne.
Ouvrez les portes, ouvrez !
Que la vapeur, au plus vite, prenne
La route du feu qui la reconduira aux anges.
Il y a quelqu'un qui saigne ici.
S'il vous parle : ses yeux, depuis une vie,
Se sont ouverts dans votre nuit,
Ah ! je vous le dis, comme un incendie
De sèves dans la forêt !
Car il est bien damné dans sa chair, dans son esprit.
Et saura-t-il jamais
La douceur du ciel qui s'infiltre longuement dans nos paupières,
Et ces brises d'espoir latent
Qui bercent, allongent les feuilles endormies ?
Le monde en son cœur, en son esprit
Le monde, pour lui, est bien fini.
Tout à sa honte, il ne respire plus.
Il s'absente, il disparaît.
Nous n'avons plus à le consoler.
Pitié ! pourtant.
Récidivons, récidivons!
Couleurs vibrantes de son front,
Faites en sorte qu'il se dise :
« L'amour : ces souffles ! ces regards, ces songes,
« Et toute image, toute ombre,
« Et l'éternelle tristesse dans mon cerveau ! »
Regagnez, regagnez pourtant
Votre foyer de lumières,
Taches d'un soleil perdu
Qui vous acharnez sur cet enfant de misère !
Le rayon d'en haut approche de lui son manteau de feu.
Mais le froid est encore plus tenace, qui a glacé toute nourriture.
- Seulement ce bruit de sables qui vole à côté…
Serait-ce le jour, la clarté, la délivrance,
Ou bien cette haleine stérile du désert
Qui s'engouffre dans ses poussières
Et sombre avec nous ?
Votre foyer de lumières,
Taches d'un soleil perdu
Qui vous acharnez sur cet enfant de misère !
Le rayon d'en haut approche de lui son manteau de feu.
Mais le froid est encore plus tenace, qui a glacé toute nourriture.
- Seulement ce bruit de sables qui vole à côté…
Serait-ce le jour, la clarté, la délivrance,
Ou bien cette haleine stérile du désert
Qui s'engouffre dans ses poussières
Et sombre avec nous ?
Je vous le dis, je vous l'assure :
Il y a quelqu'un qui saigne ici.
Et sa voix, tout d'un coup, est celle-ci :
« Je ne sais plus prier, je suis à bout, je suis perdu !
« Ô mes genoux !
« Qui vous évertuez à saisir les murmures, les saisons de la terre :
« Les calvaires, les musiques,
« N'en ont-ils pas assez, bien assez,
« De la chaleur de mon sang,
« Je ne sais plus prier, le vent me déchire !
« Ô Terre ! voici tes plaines et tes monts,
« Tes cours d'eau, tes forêts ;
« Mais encore me voici inculte, inassouvi…
« Et même mourant tu me relègues à la dernière solitude du monde. »
- Et l'étoile immobile, qui l'endommage, de répondre :
« Ah oui ! jusqu'à ce que le ciel t'ait carrément recouvert
« De sa purulence et de sa boue ! »
Il y a quelqu'un qui saigne ici.
Et sa voix, tout d'un coup, est celle-ci :
« Je ne sais plus prier, je suis à bout, je suis perdu !
« Ô mes genoux !
« Qui vous évertuez à saisir les murmures, les saisons de la terre :
« Les calvaires, les musiques,
« N'en ont-ils pas assez, bien assez,
« De la chaleur de mon sang,
« Je ne sais plus prier, le vent me déchire !
« Ô Terre ! voici tes plaines et tes monts,
« Tes cours d'eau, tes forêts ;
« Mais encore me voici inculte, inassouvi…
« Et même mourant tu me relègues à la dernière solitude du monde. »
- Et l'étoile immobile, qui l'endommage, de répondre :
« Ah oui ! jusqu'à ce que le ciel t'ait carrément recouvert
« De sa purulence et de sa boue ! »
IX
Los muros tiemblan, las hojas también.
Os lo digo, os lo aseguro:
Hay alguien que sangra aquí.
Alguien que sangra gruesas gotas,
Pesadas como el ácido enterrado en el seno terrible de la montaña.
¡Abrid las puertas, abridlas!
Que el vapor, lo más rápido posible, tome
La ruta de fuego que lo llevará de regreso a los ángeles.
Hay alguien que sangra aquí.
Si os habla: sus ojos, desde hace toda una vida,
Se abrieron en vuestra noche,
¡Ay, os lo digo, como un incendio
De savias en el bosque!
Pues bien está condenado, en su carne, en su espíritu.
Y, ¿llegará alguna vez a conocer
La dulzura del cielo que se nos infiltra largamente en los párpados,
Y esas brisas de esperanza latente
Que acunan, reclinan las hojas adormecidas?
El mundo en su corazón, en su espíritu
El mundo, para él, se ha terminado.
Dominado por la vergüenza, ya no respira más.
Se ausenta, desaparece,
Ya no tenemos que consolarlo.
¡Piedad!, sin embargo.
¡Reincidamos, reincidamos!
Colores vibrantes de su frente,
Haced que se diga:
"El amor: ¡esos hálitos, esas miradas, esos sueños,
y toda imagen, toda sombra,
y la tristeza eterna en mi cerebro!"
Os lo digo, os lo aseguro:
Hay alguien que sangra aquí.
Alguien que sangra gruesas gotas,
Pesadas como el ácido enterrado en el seno terrible de la montaña.
¡Abrid las puertas, abridlas!
Que el vapor, lo más rápido posible, tome
La ruta de fuego que lo llevará de regreso a los ángeles.
Hay alguien que sangra aquí.
Si os habla: sus ojos, desde hace toda una vida,
Se abrieron en vuestra noche,
¡Ay, os lo digo, como un incendio
De savias en el bosque!
Pues bien está condenado, en su carne, en su espíritu.
Y, ¿llegará alguna vez a conocer
La dulzura del cielo que se nos infiltra largamente en los párpados,
Y esas brisas de esperanza latente
Que acunan, reclinan las hojas adormecidas?
El mundo en su corazón, en su espíritu
El mundo, para él, se ha terminado.
Dominado por la vergüenza, ya no respira más.
Se ausenta, desaparece,
Ya no tenemos que consolarlo.
¡Piedad!, sin embargo.
¡Reincidamos, reincidamos!
Colores vibrantes de su frente,
Haced que se diga:
"El amor: ¡esos hálitos, esas miradas, esos sueños,
y toda imagen, toda sombra,
y la tristeza eterna en mi cerebro!"
¡Volved, volved, sin embargo,
a vuestro hogar lleno de luz,
manchas de un sol perdido
que os ensañáis con este hijo de la miseria!
El rayo de lo alto le acerca su manto de fuego.
Pero el frío, que congeló todo alimento, es más tenaz aún,
Sólo ese ruido de arenas que vuela a su lado...
¿Será el día, la claridad, la liberación,
O bien el hálito estéril del desierto
Que se abisma en el polvo
Y zozobra con nosotros?
a vuestro hogar lleno de luz,
manchas de un sol perdido
que os ensañáis con este hijo de la miseria!
El rayo de lo alto le acerca su manto de fuego.
Pero el frío, que congeló todo alimento, es más tenaz aún,
Sólo ese ruido de arenas que vuela a su lado...
¿Será el día, la claridad, la liberación,
O bien el hálito estéril del desierto
Que se abisma en el polvo
Y zozobra con nosotros?
Os lo digo, os lo aseguro:
Hay alguien que sangra aquí.
Y su voz, de golpe, es esta:
"¡Yo ya no sé rogar, no puedo más, estoy perdido!
¡Oh mis rodillas!
Que os extenuáis en aprehender los murmullos, las estaciones de la tierra:
Los calvarios, las músicas,
¿No están hartos ya, muy hartos,
Del calor de mi sangre?
¡Yo ya no sé rogar, el viento me desgarra!
¡Oh Tierra!, he aquí tus llanuras y tus montes,
Tus cursos de agua, tus selvas;
Pero ahora aún me ves sin cultivar, insaciado...
E incluso moribundo me relegas a la última soledad del mundo."
-Y la estrella inmóvil, que lo daña, responde:
"¡Ah sí!, ¡hasta que el cielo te haya del todo cubierto
Con su purulencia y con su lodo!"
Hay alguien que sangra aquí.
Y su voz, de golpe, es esta:
"¡Yo ya no sé rogar, no puedo más, estoy perdido!
¡Oh mis rodillas!
Que os extenuáis en aprehender los murmullos, las estaciones de la tierra:
Los calvarios, las músicas,
¿No están hartos ya, muy hartos,
Del calor de mi sangre?
¡Yo ya no sé rogar, el viento me desgarra!
¡Oh Tierra!, he aquí tus llanuras y tus montes,
Tus cursos de agua, tus selvas;
Pero ahora aún me ves sin cultivar, insaciado...
E incluso moribundo me relegas a la última soledad del mundo."
-Y la estrella inmóvil, que lo daña, responde:
"¡Ah sí!, ¡hasta que el cielo te haya del todo cubierto
Con su purulencia y con su lodo!"
música: Tintarella Di Luna Mina
sábado, diciembre 25, 2010
HAPPY PEOPLE 15
“Distancia”
Has llenado el termo con café
envuelto nuestras huellas
por si tuviéramos que lanzarlas a las fauces
….de la indemostrable
………nieve eterna.
Juntos, martilleando como carpinteros,
hemos enseñado a la distancia
cómo construir un tejado
….con los árboles
………que separan nuestra carrera.
En el silencio que dejamos atrás
no oímos ya la lejana
pregunta de la casa del verano:
….¿Y adónde iremos
………mañana?
Al atardecer temen los perros enjaezados
que el bosque no tenga fin.
Y cada noche en la nieve
….los tranquilizamos
………con nuestras sorpresivas risas.
Has llenado el termo con café
envuelto nuestras huellas
por si tuviéramos que lanzarlas a las fauces
….de la indemostrable
………nieve eterna.
Juntos, martilleando como carpinteros,
hemos enseñado a la distancia
cómo construir un tejado
….con los árboles
………que separan nuestra carrera.
En el silencio que dejamos atrás
no oímos ya la lejana
pregunta de la casa del verano:
….¿Y adónde iremos
………mañana?
Al atardecer temen los perros enjaezados
que el bosque no tenga fin.
Y cada noche en la nieve
….los tranquilizamos
………con nuestras sorpresivas risas.
música: Piove Domenico Modugno
viernes, diciembre 24, 2010
PREM RAWAT EN LA PRISION DE MUJERES DE BUENOS AIRES
Mario Benedetti
Si Dios fuera una mujer
¿Y si Dios fuera mujer?
pregunta Juan sin inmutarse,
vaya, vaya si Dios fuera mujer
es posible que agnósticos y ateos
no dijéramos no con la cabeza
y dijéramos sí con las entrañas.
Tal vez nos acercáramos a su divina desnudez
para besar sus pies no de bronce,
su pubis no de piedra,
sus pechos no de mármol,
sus labios no de yeso.
Si Dios fuera mujer la abrazaríamos
para arrancarla de su lontananza
y no habría que jurar
hasta que la muerte nos separe
ya que sería inmortal por antonomasia
y en vez de transmitirnos SIDA o pánico
nos contagiaría su inmortalidad.
Si Dios fuera mujer no se instalaría
lejana en el reino de los cielos,
sino que nos aguardaría en el zaguán del infierno,
con sus brazos no cerrados,
su rosa no de plástico
y su amor no de ángeles.
Ay Dios mío, Dios mío
si hasta siempre y desde siempre
fueras una mujer
qué lindo escándalo sería,
qué venturosa, espléndida, imposible,
prodigiosa blasfemia.
música: Donde Estas Corazon? Chavela Vargas
jueves, diciembre 23, 2010
CARTONES AUTOBIOGRAFICOS 6
Recrearme en mi práctica artística es emocionante.
Ningún pensamiento previo perturba mi mente.
Respiro, vivo en un entorno armónico, simplemente juego con lo que me encuentro, lo ordeno, lo transformo, lo revitalizo con un propósito muy ajeno a aquel para lo que estaba previsto.
Lo uso, lo manejo, lo corto, lo recorto, lo grapo, lo desgrapo, lo firmo, lo titulo, lo fecho, lo escaneo, lo convierto en foto, lo monto, hago un video, le pongo música y lo publico y así soy feliz.
Esta es la vida de una artista que goza de su paz interior.
música: Brahms: Neue Liebeslieder Waltzes, Op. 65 - Zum Schluß: Nun, Ihr Musen, Genug!
miércoles, diciembre 22, 2010
NOISE & CAPITALISM
La única manera realmente directa para entrar, entendre y disfrutar el libro NOISE & CAPITALISMO es, sin lugar a dudas, leerlo.
Ayer se hizo la presentación en Bilbao de la traducción al castellano, que saldrá en enero.
martes, diciembre 21, 2010
AUDIENCIA 1_CONFERECIAS DE PREM RAWAT EN OCCIDENTE
There once was a king who offered a prize to the artist who would paint the best picture of peace. Many artists tried.
The king looked at all the pictures. But there were only two he really liked, and he had to choose between them.
One picture was of a calm lake. The lake was a perfect mirror for peaceful towering mountains all around it. Overhead was a blue sky with fluffy white clouds. All who saw this picture thought that it was a perfect picture of peace.
The other picture had mountains, too. But these were rugged and bare. Above was an angry sky, from which rain fell and in which lightning played. Down the side of the mountain tumbled a foaming waterfall. This did not look peaceful at all.
But when the king looked closely, he saw behind the waterfall a tiny bush growing in a crack in the rock. In the bush a mother bird had built her nest. There, in the midst of the rush of angry water, sat the mother bird on her nest-in perfect peace.
Which picture do you think won the prize? The king chose the second picture. Do you know why? "Because," explained the king, "peace does not mean to be in a place where there is no noise, trouble, or hard work. Peace means to be in the midst of all those things and still be calm in your heart.
One picture was of a calm lake. The lake was a perfect mirror for peaceful towering mountains all around it. Overhead was a blue sky with fluffy white clouds. All who saw this picture thought that it was a perfect picture of peace.
The other picture had mountains, too. But these were rugged and bare. Above was an angry sky, from which rain fell and in which lightning played. Down the side of the mountain tumbled a foaming waterfall. This did not look peaceful at all.
But when the king looked closely, he saw behind the waterfall a tiny bush growing in a crack in the rock. In the bush a mother bird had built her nest. There, in the midst of the rush of angry water, sat the mother bird on her nest-in perfect peace.
Which picture do you think won the prize? The king chose the second picture. Do you know why? "Because," explained the king, "peace does not mean to be in a place where there is no noise, trouble, or hard work. Peace means to be in the midst of all those things and still be calm in your heart.
lunes, diciembre 20, 2010
sábado, diciembre 18, 2010
HAPPY PEOPLE 12
Blas de Otero
DIGO VIVIR
Porque vivir se ha puesto al rojo vivo.
(Siempre la sangre, oh Dios, fue colorada.)
Digo vivir, vivir como si nada
hubiese de quedar de lo que escribo.
Porque escribir es viento fugitivo,
y publicar, columna arrinconada.
Digo vivir, vivir a pulso, airada-
mente morir, citar desde el estribo.
Vuelvo a la vida con mi muerte al hombro,
abominando cuanto he escrito: escombro
del hombre aquel que fui cuando callaba.
Ahora vuelvo a mi ser, torno a mi obra
más inmortal: aquella fiesta brava
del vivir y el morir. Lo demás sobra.
(Siempre la sangre, oh Dios, fue colorada.)
Digo vivir, vivir como si nada
hubiese de quedar de lo que escribo.
Porque escribir es viento fugitivo,
y publicar, columna arrinconada.
Digo vivir, vivir a pulso, airada-
mente morir, citar desde el estribo.
Vuelvo a la vida con mi muerte al hombro,
abominando cuanto he escrito: escombro
del hombre aquel que fui cuando callaba.
Ahora vuelvo a mi ser, torno a mi obra
más inmortal: aquella fiesta brava
del vivir y el morir. Lo demás sobra.
música: Only You The Platters
viernes, diciembre 17, 2010
HAPPY PEOPLE 11
EL POETA ES UN OBRERO
Se le ladra al poeta:
«¡Quisiera verte con un torno!
¿Qué, versos?
¿Esas pamplinas?
¡Y cuando llaman al trabajo, te haces el sordo!»
Sin embargo
es posible que nadie
ponga tanto ahínco en la tarea
como nosotros.
Yo mismo soy una fabrica.
Y si bien me faltan chimeneas,
esto quiere decir
que más coraje me cuesta serlo.
Sé muy bien
que no gustáis de frases vacías.
Cuando aserráis la madera, es para hacer leños.
Pero nosotros
qué somos sino ebanistas
que trabajan el leño de la cabeza humana.
Por supuesto
que pescar es cosa respetable.
Echar las redes.
¿Quién sabe? ¡Tal vez un esturión!
Pero el trabajo del poeta es más beneficioso:
la pesca de hombres vivos, esto es lo mejor.
Enorme, ardiente es el trabajo en los altos hornos,
donde se forma el hierro chisporroteante.
¿Pero quién
se atrevería a llamarnos holgazanes?
Nosotros bruñimos las mentes con áspera lengua.
¿Quién es más aquí?
¿El poeta o el técnico
que procura a los hombres
tantas ventajas prácticas?
Los dos.
Los corazones son también motores.
El alma es también fuerza motriz.
Somos iguales.
Camaradas de la clase trabajadora.
Proletarios del cuerpo y del espíritu.
Solamente unidos
solamente juntos podremos engalanar el universo,
acelerar el ritmo de su marcha.
ante una oleada de palabras, levantemos un dique.
¡Manos a la obra!
¡Al trabajo, nuevo y vivo!
Y a los que discursean
que se les mande al molino.
¡Para que el agua de sus discursos haga girar sus aspas!
Se le ladra al poeta:
«¡Quisiera verte con un torno!
¿Qué, versos?
¿Esas pamplinas?
¡Y cuando llaman al trabajo, te haces el sordo!»
Sin embargo
es posible que nadie
ponga tanto ahínco en la tarea
como nosotros.
Yo mismo soy una fabrica.
Y si bien me faltan chimeneas,
esto quiere decir
que más coraje me cuesta serlo.
Sé muy bien
que no gustáis de frases vacías.
Cuando aserráis la madera, es para hacer leños.
Pero nosotros
qué somos sino ebanistas
que trabajan el leño de la cabeza humana.
Por supuesto
que pescar es cosa respetable.
Echar las redes.
¿Quién sabe? ¡Tal vez un esturión!
Pero el trabajo del poeta es más beneficioso:
la pesca de hombres vivos, esto es lo mejor.
Enorme, ardiente es el trabajo en los altos hornos,
donde se forma el hierro chisporroteante.
¿Pero quién
se atrevería a llamarnos holgazanes?
Nosotros bruñimos las mentes con áspera lengua.
¿Quién es más aquí?
¿El poeta o el técnico
que procura a los hombres
tantas ventajas prácticas?
Los dos.
Los corazones son también motores.
El alma es también fuerza motriz.
Somos iguales.
Camaradas de la clase trabajadora.
Proletarios del cuerpo y del espíritu.
Solamente unidos
solamente juntos podremos engalanar el universo,
acelerar el ritmo de su marcha.
ante una oleada de palabras, levantemos un dique.
¡Manos a la obra!
¡Al trabajo, nuevo y vivo!
Y a los que discursean
que se les mande al molino.
¡Para que el agua de sus discursos haga girar sus aspas!
música: Volare Domenico Modugno
jueves, diciembre 16, 2010
MOMENTOS Y MEMORIAS 43
Blas de Otero
BASTA
Imaginé mi horror por un momento
que Dios, el solo vivo, no existiera,
o que, existiendo, sólo consistiera
en tierra, en agua, en fuego, en sombra, en viento.
Y que la muerte, oh estremecimiento,
fuese el hueco sin luz de una escalera,
un colosal vacío que se hundiera
en un silencio desolado, liento.
Entonces ¿para qué vivir, oh hijos
de madre, a qué vidrieras, crucifijos
y todo lo demás? Basta la muerte.
Basta. Termina, oh Dios, de maltratarnos.
O si no, déjanos precipitarnos
sobre Ti —ronco río que revierte.
que Dios, el solo vivo, no existiera,
o que, existiendo, sólo consistiera
en tierra, en agua, en fuego, en sombra, en viento.
Y que la muerte, oh estremecimiento,
fuese el hueco sin luz de una escalera,
un colosal vacío que se hundiera
en un silencio desolado, liento.
Entonces ¿para qué vivir, oh hijos
de madre, a qué vidrieras, crucifijos
y todo lo demás? Basta la muerte.
Basta. Termina, oh Dios, de maltratarnos.
O si no, déjanos precipitarnos
sobre Ti —ronco río que revierte.
música: Sixteen Tons The Platters
miércoles, diciembre 15, 2010
RAWAT FAMILY
Looking at the grinding stones,
Kabir laments
In the duel of wheels,
Nothing stays intact.
Mirando las piedras de moler grano, se lamenta Kabir, nada en medio queda intacto.
martes, diciembre 14, 2010
MOMENTOS Y MEMORIAS 42
There once was a king who offered a prize to the artist who would paint the best picture of peace. Many artists tried.
The king looked at all the pictures. But there were only two he really liked, and he had to choose between them.
One picture was of a calm lake. The lake was a perfect mirror for peaceful towering mountains all around it. Overhead was a blue sky with fluffy white clouds. All who saw this picture thought that it was a perfect picture of peace.
The king looked at all the pictures. But there were only two he really liked, and he had to choose between them.
One picture was of a calm lake. The lake was a perfect mirror for peaceful towering mountains all around it. Overhead was a blue sky with fluffy white clouds. All who saw this picture thought that it was a perfect picture of peace.
The other picture had mountains, too. But these were rugged and bare. Above was an angry sky, from which rain fell and in which lightning played. Down the side of the mountain tumbled a foaming waterfall. This did not look peaceful at all.
But when the king looked closely, he saw behind the waterfall a tiny bush growing in a crack in the rock. In the bush a mother bird had built her nest. There, in the midst of the rush of angry water, sat the mother bird on her nest-in perfect peace.
Which picture do you think won the prize? The king chose the second picture. Do you know why?
"Because," explained the king, "peace does not mean to be in a place where there is no noise, trouble, or hard work. Peace means to be in the midst of all those things and still be calm in your heart.
música: L'amour C'est Comme Un Jour Charles Aznavour
lunes, diciembre 13, 2010
NIÑOS ESPECIALES
¿Qué es un Niño Índigo? Un Indigo es un niño que trae una nueva serie de atributos psicológicos, junto con un inusual patrón de comportamiento. Se les dio el nombre de Indigos porque ese es el color que ven en ellos los que pueden ver auras.
El Grupo, canalizado por Steve Rother, calificó a los Indigos de "Rompedores de sistemas". Estos niños vienen a la Tierra con el propósito de ayudarnos a deshacernos de los viejos modelos. Por eso a menudo son calificados de rebeldes.
¿Y los Niños Cristal? Se trata de niños que recién están comenzando a nacer. La mayoría de ellos son aún muy pequeños. Sin embargo, siempre los hubo, aunque en muy poca cantidad (Jesús fue uno de ellos).
Los Cristal son los "Pacificadores". Vienen con atributos de paz y equilibrio, para continuar lo que comenzaron los Indigo.
Ambos "tipos" de niños representan un desafío para la sociedad, y especialmente para sus padres. El trato debe ser cambiado, y padres y educadores tienen que adaptar sus viejas formas ante la llegada de los nuevos niño.
¿Quienes son entonces los Niños Arcoiris?
- Son niños que vienen después de la generación de niños índigo y cristal.
- son seres de luz que no tienen karma y nunca antes habían estado en la tierra.
- Son llamados así porque su energía transmiyte los colores del Arcoiris.
- Tienen el don de la sensiblidad, sanación y son psíquicos.
- Además se caracterizan por ayudar e imponer el amor incondicional en el planeta.
- Los niños Arcoiris, tienen la capacidad de transformar toda la energía que los rodea en amor puro.
- Inspiran amor, tranquilidad, paz, sabiduría.
- Ellos tienen la misión de cambiar el mundo, transformarlo por medio de la sanación y el crecimiento del amor en los seres humanos.
música: VI. Gigue Yehudi Menuhin Partitas For Violin -
domingo, diciembre 12, 2010
CARTONES AUTOBIOGRAFICOS 1
Cuando publico video de mis cartones autobiográficos sinto un impulso que me invita a añadir datos para entender mejor el trabajo que supone contar mi vida grapando papeles, fotos, estampas, publicidad etc. sobre los cartones en los que me traen los pedidos que hago por internet o los que me llegan porque ya todos los que me rodean saben que me gustan las cajas.
Es la manera mas adecuada a mi carácter, a mi idiosincrasia, a mi concepto dadá del arte, a mi manera de actuar antes de pensar, a mi actual rodilla dolorida que me impide mantenerme de pie mucho tiempo, a que tengo millones de cuadros pintados al óleo y nadie me los compra...enfín todas las circunstancias de mi vida han confluido en un punto muy concreto y perfecto para mi que me alegra la vida mientras voy componiendo cartones encantadores a través de los cuales me doy a conocer.
Cuento mi vida y me la cuento y hago un recuento y mientras creo me recreo y me relaja muchísimo saber que es el cuento que nunca se acaba, como el cuento de LA BUENA PIPA que me contaba mi padre cuando era pequeña.
música: Brahms: Sehnsucht, Op. 112/1
sábado, diciembre 11, 2010
AMANECER DESDE MI TERRAZA 1
Der Panther de Rainer Maria Rilke
Su mirada se ha cansado de tanto observar
esos barrotes ante sí, en desfile incesante,
que nada más podría entrar ya en ella.
Le parece que sólo hay miles de barrotes
y que detrás de ellos ningún mundo existe.
Mientras avanza dibujando una y otra vez
con sus pisadas círculos estrechos,
el movimiento de sus patas hábiles y suaves
va mostrando una rotunda danza,
en torno a un centro en el que sigue alerta
una imponente voluntad.
Sólo a veces, permite en silencio, la apertura
de los cortinajes que ocultaban sus pupilas;
y cruza una imagen hacia adentro,
se desliza a través de los tensos músculos
cae en su corazón, se desvanece y muere.
esos barrotes ante sí, en desfile incesante,
que nada más podría entrar ya en ella.
Le parece que sólo hay miles de barrotes
y que detrás de ellos ningún mundo existe.
Mientras avanza dibujando una y otra vez
con sus pisadas círculos estrechos,
el movimiento de sus patas hábiles y suaves
va mostrando una rotunda danza,
en torno a un centro en el que sigue alerta
una imponente voluntad.
Sólo a veces, permite en silencio, la apertura
de los cortinajes que ocultaban sus pupilas;
y cruza una imagen hacia adentro,
se desliza a través de los tensos músculos
cae en su corazón, se desvanece y muere.
The Panther
His gaze, going past those bars, has got so misted
with tiredness, it can take in nothing more.
He feels as though a thousand bars existed,
and no more world beyond them than before.
Those supply powerful paddings, turning there
in tiniest of circles, well might be
the dance of forces round a center where
some mighty will stands paralyticly.
Just now and then the pupils' noiseless shutter
is lifted. - Then an image will indart,
down through the limbs' intensive stillness flutter,
and end its being in the heart.
with tiredness, it can take in nothing more.
He feels as though a thousand bars existed,
and no more world beyond them than before.
Those supply powerful paddings, turning there
in tiniest of circles, well might be
the dance of forces round a center where
some mighty will stands paralyticly.
Just now and then the pupils' noiseless shutter
is lifted. - Then an image will indart,
down through the limbs' intensive stillness flutter,
and end its being in the heart.
Der Panther
Sein Blick ist vom Vorübergehen der Stäbe
so müd geworden, daß er nichts mehr hält.
Ihm ist, als ob es tausend Stäbe gäbe
und hinter tausend Stäben keine Welt.
Der weiche Gang geschmeidig starker Schritte,
der sich im allerkleinsten Kreise dreht,
ist wie ein Tanz von Kraft um eine Mitte,
in der betäubt ein großer Wille steht.
Nur manchmal schiebt der Vorhang der Pupille
sich lautlos auf -. Dann geht ein Bild hinein,
geht durch der Glieder angespannter Stille -
und hört im Herzen auf zu sein.
so müd geworden, daß er nichts mehr hält.
Ihm ist, als ob es tausend Stäbe gäbe
und hinter tausend Stäben keine Welt.
Der weiche Gang geschmeidig starker Schritte,
der sich im allerkleinsten Kreise dreht,
ist wie ein Tanz von Kraft um eine Mitte,
in der betäubt ein großer Wille steht.
Nur manchmal schiebt der Vorhang der Pupille
sich lautlos auf -. Dann geht ein Bild hinein,
geht durch der Glieder angespannter Stille -
und hört im Herzen auf zu sein.
música: No. 4 In E Minor, Largo Bella Davidovich (P) Chopin Preludes
viernes, diciembre 10, 2010
PREM RAWAT VERY YOUNG
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jueves, diciembre 09, 2010
TERCERA JORNADA DE PAZ EN BILBAO
Los duendes hicieron una pequeña travesura el martes pasado:
Habiendo preparado el evento con mucha antelación, mucho trabajo y mucho cariño, resultó que la cámara prefirió grabar la prueba de sonido y omitió la magistral conferencia del ponente Iñigo Eguillor.
Cosas del destino.
Quiso el universo que solo los que nos encontrábamos en la Sala de Actos de la juntas Generales de Vizcaya, tuvieramos el privilegio de escuchar la magnífica exposición que hizo el sociólogo IÑIGO EGUILLOR, doctorado en Reslución de Conflictos por la Universidad de Belfast, Irlanda.
Es una lástima que no puedan tener acceso a esas sabias y coherentes palabras TODOS los agentes implicados en salvaguardar la paz ciudadana.
Resultó un evento realmente apoteósico, ya que tras la ponencia de Eguillor se proyectó un acto de mucha relevancia, con personas responsables de establecer la paz global, que habian participado activamente en las guerras de Beirut e Israel.
Y para terminar, PREM RAWAT, nombrado embajador de la PAZ por la Universidad UNIPAZ de Florionápolis, Brasil, expuso su particular menaje de paz que consiste básicamente en que la paz empieza por cada ser humano individualmente.
Durante la hora que duró el evento se alcanzó tal grado de esperanza de que LA PAZ ES POSIBLE, que la emoción se palpaba en el ambiente, hasta tales extremos que la presentadora rompió a llorar ante un auditorio muy receptivo que rompió en aplausos.
Como yo soy la organizadora de estas JORNADAS DE PAZ EN BILBAO, me despedí anunciando las JORNADAS que están perparándose para el año que viene.
Por motivos de agenda, todavía no se han coordinado los ponentes con las fechas, pero sí que puedo citar ambas cosas:
FECHAS: 11 de enero, 7 de febrero, 1 de marzo.
PONENTES: ANTONIO BASAGOITI, actual presidente del PP en Euskadi y aspirante a lehendakari.
CARLOS GARAIKOETXEA, segundo lehendakari del actual Gobierno vasco y fundador de E.A.
JULEN DE MADARIAGA, fundador de ARALAR
miércoles, diciembre 08, 2010
GALLINAS EN LIBERTAD
LA POESÍA ES UN ARMA CARGADA DE FUTURO
Cuando ya nada se espera personalmente exaltante,
mas se palpita y se sigue más acá de la conciencia,
fieramente existiendo, ciegamente afirmado,
como un pulso que golpea las tinieblas,
mas se palpita y se sigue más acá de la conciencia,
fieramente existiendo, ciegamente afirmado,
como un pulso que golpea las tinieblas,
cuando se miran de frente
los vertiginosos ojos claros de la muerte,
se dicen las verdades:
las bárbaras, terribles, amorosas crueldades.
los vertiginosos ojos claros de la muerte,
se dicen las verdades:
las bárbaras, terribles, amorosas crueldades.
Se dicen los poemas
que ensanchan los pulmones de cuantos, asfixiados,
piden ser, piden ritmo,
piden ley para aquello que sienten excesivo.
que ensanchan los pulmones de cuantos, asfixiados,
piden ser, piden ritmo,
piden ley para aquello que sienten excesivo.
Con la velocidad del instinto,
con el rayo del prodigio,
como mágica evidencia, lo real se nos convierte
en lo idéntico a sí mismo.
con el rayo del prodigio,
como mágica evidencia, lo real se nos convierte
en lo idéntico a sí mismo.
Poesía para el pobre, poesía necesaria
como el pan de cada día,
como el aire que exigimos trece veces por minuto,
para ser y en tanto somos dar un sí que glorifica.
como el pan de cada día,
como el aire que exigimos trece veces por minuto,
para ser y en tanto somos dar un sí que glorifica.
Porque vivimos a golpes, porque apenas si nos dejan
decir que somos quien somos,
nuestros cantares no pueden ser sin pecado un adorno.
Estamos tocando el fondo.
decir que somos quien somos,
nuestros cantares no pueden ser sin pecado un adorno.
Estamos tocando el fondo.
Maldigo la poesía concebida como un lujo
cultural por los neutrales
que, lavándose las manos, se desentienden y evaden.
Maldigo la poesía de quien no toma partido hasta mancharse.
cultural por los neutrales
que, lavándose las manos, se desentienden y evaden.
Maldigo la poesía de quien no toma partido hasta mancharse.
Hago mías las faltas. Siento en mí a cuantos sufren
y canto respirando.
Canto, y canto, y cantando más allá de mis penas
personales, me ensancho.
y canto respirando.
Canto, y canto, y cantando más allá de mis penas
personales, me ensancho.
Quisiera daros vida, provocar nuevos actos,
y calculo por eso con técnica qué puedo.
Me siento un ingeniero del verso y un obrero
que trabaja con otros a España en sus aceros.
y calculo por eso con técnica qué puedo.
Me siento un ingeniero del verso y un obrero
que trabaja con otros a España en sus aceros.
Tal es mi poesía: poesía-herramienta
a la vez que latido de lo unánime y ciego.
Tal es, arma cargada de futuro expansivo
con que te apunto al pecho.
a la vez que latido de lo unánime y ciego.
Tal es, arma cargada de futuro expansivo
con que te apunto al pecho.
No es una poesía gota a gota pensada.
No es un bello producto. No es un fruto perfecto.
Es algo como el aire que todos respiramos
y es el canto que espacia cuanto dentro llevamos.
No es un bello producto. No es un fruto perfecto.
Es algo como el aire que todos respiramos
y es el canto que espacia cuanto dentro llevamos.
Son palabras que todos repetimos sintiendo
como nuestras, y vuelan. Son más que lo mentado.
Son lo más necesario: lo que no tiene nombre.
Son gritos en el cielo, y en la tierra son actos.
como nuestras, y vuelan. Son más que lo mentado.
Son lo más necesario: lo que no tiene nombre.
Son gritos en el cielo, y en la tierra son actos.
música: 007 Suite No.5, I. Prélude Henk Van Twillert Bach: Cello Solo Suites - Saxophone
martes, diciembre 07, 2010
HAPPY PEOPLE 7
El jardín florido
No vayas al jardín de las flores.
Oh amigo, no vayas allá.
En tu cuerpo está el jardín florido.
Siéntate con los mil pétalos del loto
y contempla la Belleza Infinita.
¿No has oído la melodía que toca
la Música Silenciosa?
En el centro de la cámara
el arpa del gozo
resuena con suavidad y dulzura;
¿para qué quieres ir fuera a escucharla?
Garden of Flowers
Do not go into the garden of flowers
O friend, go not there.
In your body is the garden of flowers.
Take your seat on the thousand petals of lotus
and there gaze upon the infinite beauty.
There is a strange tree,
which stands without roots,
bears fruits without blossoming.
It has no branches and no leaves.
It is Lotus all over.
Two birds sing there:
One is the Guru and the other the disciple.
The disciple chooses the manifold fruits of life
and tastes them
And the Guru beholds him in joy.
Le jardin des fleurs
Ne va pas
Au jardin des fleurs !
Ö ami, n'y va pas,
En toi
Est le jardin des fleurs.
Demeure sur le lotus aux mille pétales,
Et là, contemple l'infinie Beauté.
Il est un arbre étrange
qui se dresse sans racines
Et qui porte des fruits
sans avoir fleuri.
Il n'a ni branches, ni feuilles ;
C'est un pur lotus.
Quelle est cette flûte
Dont la musique
M'emplit de joie ?
La flamme brûle sans lampe ;
Le lotus fleurit sans racines.
Ici est un pays sans terre
Ni ciel, sans lune ni étoiles.
Seul le rayonnement de la vérité
brille dans le triomphe
de mon Seigneur.
música: Nao Quero Amar Amália Rodrigues
lunes, diciembre 06, 2010
ERREKA CANTARINA
En la cama del amanecer
En las mañanas
a veces, me doy cuenta,
que tengo mojada la pijama.
A juzgar por la tensión de mis músculos
he debido caminar sobre el agua
con pasos inseguros.
Algo pegajoso hay en mi rostro
y cuando acerco las manos a mi nariz
siento un olor a pescado,
he debido haber agarrado algún animal.
La cara ardiendo y la garganta seca
son resultado de una fuerte insolación.
Cuando trato de ver con claridad
me duelen los ojos,
quizás porque he tratado de mirar fijamente
algo en movimiento.
Yo mismo me veo inmóvil,
como si estuviese envuelto en una sábana
y cuando quiero moverme,
suenan mis músculos, mis brazos.
Quizás haya hecho un esfuerzo inapropiado.
Sin embargo,
recordando el agua que corre en el rio
y los susurros de las hojas de los arboles
me siento bien,
así tenga mojada la pijama como un trapo de cocina.
En las mañanas
a veces, me doy cuenta,
que tengo mojada la pijama.
A juzgar por la tensión de mis músculos
he debido caminar sobre el agua
con pasos inseguros.
Algo pegajoso hay en mi rostro
y cuando acerco las manos a mi nariz
siento un olor a pescado,
he debido haber agarrado algún animal.
La cara ardiendo y la garganta seca
son resultado de una fuerte insolación.
Cuando trato de ver con claridad
me duelen los ojos,
quizás porque he tratado de mirar fijamente
algo en movimiento.
Yo mismo me veo inmóvil,
como si estuviese envuelto en una sábana
y cuando quiero moverme,
suenan mis músculos, mis brazos.
Quizás haya hecho un esfuerzo inapropiado.
Sin embargo,
recordando el agua que corre en el rio
y los susurros de las hojas de los arboles
me siento bien,
así tenga mojada la pijama como un trapo de cocina.
Tetsuo Nakagami [Osaka, 1939], economista de la Universidad
de Tokio, su poesía es un homenaje a la Generación
Beat norteamericana, muchos de cuyos autores ha traducido
al japonés. Ha recibido premios como Jun Takami o Yutaka
Maruyama. Algunos de sus libros son ¿Por qué el cabello de las
bellas suecas cambia de rubio a verde? y La noche del día en que
murió Elvis. Traducciones de Ryukichi Terao.
de Tokio, su poesía es un homenaje a la Generación
Beat norteamericana, muchos de cuyos autores ha traducido
al japonés. Ha recibido premios como Jun Takami o Yutaka
Maruyama. Algunos de sus libros son ¿Por qué el cabello de las
bellas suecas cambia de rubio a verde? y La noche del día en que
murió Elvis. Traducciones de Ryukichi Terao.
domingo, diciembre 05, 2010
INDIA INTERIOR
"I slept and dreamt that life was joy.
I awoke and saw that life was service.
I acted and behold, service was joy."
SERVIR
"Dormía, y soñaba
que la vida era alegría.
Desperté, y vi
que la vida era servicio.
Serví, y vi
que el servicio era alegría."
"Dormía, y soñaba
que la vida era alegría.
Desperté, y vi
que la vida era servicio.
Serví, y vi
que el servicio era alegría."
sábado, diciembre 04, 2010
HAPPY PEOPLE 6
"Whatever happens in your life remember one thing, something loves you so deeply.
And will continue to love you so deeply, and the way it loves you, you will never be loved like that ever, nobody, nothing will love you like this thing loves you. It is unconditional, unconditional love, no conditions attached it is absolute and 24 hours a day.
And will continue to love you so deeply, and the way it loves you, you will never be loved like that ever, nobody, nothing will love you like this thing loves you. It is unconditional, unconditional love, no conditions attached it is absolute and 24 hours a day.
It does not miss a second, it is always there and it, whatever, establishes the standard for love.
Because it is so real.
Trust it.
I always say one thing
love that which can be loved, trust that which can be trusted...
love that which can be loved, trust that which can be trusted...
viernes, diciembre 03, 2010
CARTONES AUTOBIOGRAFICOS 7
Esta obra en la que me he sumergido me produce un placer nunca experimentado hasta ahora.
Me expreso en total libertad, nada me perturba, no es un proyecto (los proyectos son malos para el hígado), no siquiera sé lo que es, se hace sola, con lo que me encuentro, con lo que guardé, con lo que me quedó, sin pretender nada, las grapas me producen pequeños rasguños porque a veces trabajo como un animal guiada por el instinto.
Me siento segura, es una condensación de todo lo que he trabajado en mi vida, de mis equicocaciones, de mis aciertos, de mi todo y mi nada, soy muy feliz.
música: No. 17 In A Flat Major, Allegretto Chopin Preludes
jueves, diciembre 02, 2010
FRUSTRACION EN EL GUGGENHEIM BILBAO
A pesar de la lluvia torrencial que caía sobre Bilbao, entusiasmada ante la idea de escuchar a mi idolatrada MIEKE BAL, protegida con mi sombrero-paraguas en la cabeza, mi muleta en una mano y la derecha libre para echar una mano si alguien la necesita, como recomendaba Oteiza, me dirigí al barroco Guggy Bilbao, cámara en riestre para poder informar a mis seguidores de lo que allí iba a suceder, una oportunidad extraordinaria, Mieke hablando de ANACRONISMOS, mi tema favorito.
Tras contemplar emocionada la exposición de los holandeses y la instalación de Mieke, con un síndrome de Sthendal que me produjo llanto contenido, entré en el auditorio, elegí el mejor sitio, bajando a trancas y barrancas esas escaleras que Gehry todavía no consigue hacerlas a la medida del ser humano (de las de la entrada ni hablo, divinas para que bajen las aguas del gran Bilbao) y me dispuse a disfrutar de la conferencia de Mieke, ya que cada palabra que sale de su boca es oro, al mismo tiempo que con mi discreta cámara de video, silenciosa, humilde y discreta, empecé a grabar sus palabras en un perfecto castellano.
Poco duró mi dicha: amablemente fuí invitada a cumplir la prohibición de grabar, cosa nueva para mi, ya que he grabado muchísimas conferencias y mesas redondas en ese auditorio.
Cuando proclamé lo lamentable de la situación, me ofrecieron darme un CD con la grabación que estaban haciendo desde la cabina, a la cual, posiblemente solo tenga acceso yo y se quede guardada en los ficheros del Guggenheim Bilbao.
Al salir me pidieron mi nombre y mail.
Todo sucedió discretamente y con mucha educación.
No hubo necesidad de recurrir a los Beltzas.
Reprimir la libertad de expresión es fácil ¿qué podía hacer?
Algunos videos que he sacado en el Auditorio del Guggenheim Bilbao sin restricciones:
CONVERSACIONES CON ARISH KARPOOR
CONFERENCIA EN EL GUGGENHEIM DE BILBAO
PROYECCION DURANTE LA CONFERENCIA
MI VIDEO EN EL GUGGY
WEB 2.0 EN EL GUGGENHEIM
BLANCA ORAA_GUGGENHEIM JORNADAS MORAZA
BLANCA ORAA_GUGGY ULTIMA MESA REDONDA MORAZA
música: 001 Suite No.4, I. Prélude Henk Van Twillert Bach: Cello Solo Suites - Saxophone Version
miércoles, diciembre 01, 2010
SHRI HANS 3
martes, noviembre 30, 2010
FESTIVAL EN AMAROO_AUSTRALIA
Aire libre
Si algo me gusta, es vivir.
Ver mi cuerpo en la calle,
hablar contigo como un camarada,
mirar escaparates
y, sobre todo, sonreír de lejos
a los árboles...
Ver mi cuerpo en la calle,
hablar contigo como un camarada,
mirar escaparates
y, sobre todo, sonreír de lejos
a los árboles...
También me gustan los camiones grises
y muchísimo más los elefantes.
Besar tus pechos,
echarme en tu regazo y despeinarte,
tragar agua de mar como cerveza
amarga, espumeante.
y muchísimo más los elefantes.
Besar tus pechos,
echarme en tu regazo y despeinarte,
tragar agua de mar como cerveza
amarga, espumeante.
Todo lo que sea salir
de casa, estornudar de tarde en tarde,
escupir contra el cielo de los tundras
y las medallas de los similares,
salir
de esta espaciosa y triste cárcel,
aligerar los ríos y los soles,
salir, salir al aire libre, al aire.
de casa, estornudar de tarde en tarde,
escupir contra el cielo de los tundras
y las medallas de los similares,
salir
de esta espaciosa y triste cárcel,
aligerar los ríos y los soles,
salir, salir al aire libre, al aire.
música: How Do You Think It Feels Lou Reed Rock 'N' Roll Animal [Live]
lunes, noviembre 29, 2010
LA RIA DE BILBAO 2
El río
.
En otro tiempo hubo un río aquí,
donde ahora no hay más que bancos y baldosas.
Hay más de una docena de ríos bajo la ciudad,
si hacemos caso a lo que dicen los más viejos.
Ahora es sólo una plaza en un barrio obrero.
Y esos tres chopos son la única señal
de que el río sigue ahí debajo.
.
Todos llevamos dentro un río oculto a punto de desbordarse.
Cuando no son los miedos, es el arrepentimiento.
Si no son las dudas, la impotencia.
.
Un viento del Oeste azota los chopos.
La gente camina a duras penas.
Desde el cuarto piso una señora mayor
arroja ropa por la ventana:
tira una camisa negra y una falda de cuadros
y un pañuelo amarillo de seda y unas medias
y aquellos zapatos blancos y negros de charol
que llevaba puestos el día de invierno que llegó del pueblo.
Eran como avefrías heladas sus pies sobre la nieve.
Los niños han salido corriendo tras la ropa.
Ha tirado, por fin, su vestido de boda,
que se ha posado torpemente sobre un chopo,
como si fuera un pájaro demasiado pesado.
.
Se oye un gran ruido. Se asustan los transeúntes.
El viento ha arrancado de cuajo uno de los chopos.
Las raíces del árbol parecen la mano de una mujer mayor,
que espera que cuanto antes otra mano la acaricie.
donde ahora no hay más que bancos y baldosas.
Hay más de una docena de ríos bajo la ciudad,
si hacemos caso a lo que dicen los más viejos.
Ahora es sólo una plaza en un barrio obrero.
Y esos tres chopos son la única señal
de que el río sigue ahí debajo.
.
Todos llevamos dentro un río oculto a punto de desbordarse.
Cuando no son los miedos, es el arrepentimiento.
Si no son las dudas, la impotencia.
.
Un viento del Oeste azota los chopos.
La gente camina a duras penas.
Desde el cuarto piso una señora mayor
arroja ropa por la ventana:
tira una camisa negra y una falda de cuadros
y un pañuelo amarillo de seda y unas medias
y aquellos zapatos blancos y negros de charol
que llevaba puestos el día de invierno que llegó del pueblo.
Eran como avefrías heladas sus pies sobre la nieve.
Los niños han salido corriendo tras la ropa.
Ha tirado, por fin, su vestido de boda,
que se ha posado torpemente sobre un chopo,
como si fuera un pájaro demasiado pesado.
.
Se oye un gran ruido. Se asustan los transeúntes.
El viento ha arrancado de cuajo uno de los chopos.
Las raíces del árbol parecen la mano de una mujer mayor,
que espera que cuanto antes otra mano la acaricie.
.
© Kirmen Uribe
© Kirmen Uribe
domingo, noviembre 28, 2010
HAPPY PEOPLE 5
“Pañuelo”
Por la mañana
doblado con sus flores silvestres
lavado y planchado
apenas ocupa espacio en el cajón.
Ella lo agita en el aire
y se lo ata a la cabeza.
Por la noche se lo quita
y lo deja caer
sin desatar en el suelo.
En un pañuelo de algodón
entre las flores estampadas
un día laborable
ha escrito su sueño.
Por la mañana
doblado con sus flores silvestres
lavado y planchado
apenas ocupa espacio en el cajón.
Ella lo agita en el aire
y se lo ata a la cabeza.
Por la noche se lo quita
y lo deja caer
sin desatar en el suelo.
En un pañuelo de algodón
entre las flores estampadas
un día laborable
ha escrito su sueño.
música: Flor De Azalea Chavela Vargas
viernes, noviembre 26, 2010
CARTONES AUTOGRAFICOS 6
Androcanto y sigo, como diría Oteiza, disfrutando en mi humilde opera magna con toda la alegria que produce un trabajo hecho a conciencia, consciente de que tiene un valor intrínseco, personal y transferible.
Me escriben almas gemelas desde allende los mares agradeciendo la sencillez de mi expresión, juntando, mezclado, ensamblando las piezas que componen mi trayectoria vital y me comparan con Jonh Berger, de quien, dicho sea de paso, me siento muy cercana.
Me dicen que Derrida apoyaría mi trabajo.
Me halagan y confieso que me sorprende que haya personas que entiendan lo que hago.
La verdad desnuda es que nunca me he sentido demasiado comprendida en el país que habito, pero desde que he expandido mis alas, han salido algunos alteregos que me acompañan en este desconocido camino que recorro.
música: Chopin: Prelude #2 In A Minor, Op. 28/2
jueves, noviembre 25, 2010
PRESENTACIÓN DE LOS EZQUERRA
Soneto
Un soneto es una composición poética de origen italiano, que consta de catorce versos endecasílabos (es decir 11 silabas cada uno) o Alejandrinos (catorce sílabas), distribuidos en dos cuartetos y dos tercetos. Los cuartetos deben compartir las mismas rimas, y los tercetos pueden componerse a gusto del poeta con la única condición de que compartan al menos una rima, si bien en el soneto clásico suele presentar el esquema CDC DCD o CDE CDE. La estructura métrica del soneto es, pues, ABBA ABBA y CDC DCD o CDE CDE. Algunas veces, en el soneto clásico los cuartetos pueden ser sustituidos por serventesios: ABAB ABAB. De Sicilia, el soneto pasó a la Italia central, donde fue también cultivado por los poetas del dolce stil nuovo: Guido Guinizzelli (1240 - 1276), Guido Cavalcanti (1259 - 1300) y Cino da Pistoia, entre otros, quienes emplean ya los dos cuartetos y los dos tercetos, éstos últimos con una estructura variable.
En el siglo XIV son muy importantes los sonetos amorosos de Dante Alighieri, dedicados a su amada Beatrice Portinari, y recogidos en su libro Vita Nuova. Pero el sonetista más influyente de la centuria es, sin duda, el poeta de Arezzo Francesco Petrarca, en cuyo Cancionero (Canzoniere) el soneto se revela como la estructura más adecuada para la expresión del sentimiento amoroso. A través de la influencia de Petrarca, el soneto se extiende al resto de literaturas europeas.
miércoles, noviembre 24, 2010
EVENTO EN INDIA
“Páginas”
Describo palabra por palabra
tú aceptas cada hecho
y te preguntas
¿qué quiere decir?
Cuartilla tras cuartilla de cielo
cielo salado
cielo de la lágrima plácida
impreso del otro cielo
horadado de estrellas.
Páginas puestas a secar.
Pájaros como letras alzan el vuelo
-Ea, alcemos el vuelo-
se ciernen en círculos y se posan en el agua
junto a la fortaleza de lo ilegible.
Describo palabra por palabra
tú aceptas cada hecho
y te preguntas
¿qué quiere decir?
Cuartilla tras cuartilla de cielo
cielo salado
cielo de la lágrima plácida
impreso del otro cielo
horadado de estrellas.
Páginas puestas a secar.
Pájaros como letras alzan el vuelo
-Ea, alcemos el vuelo-
se ciernen en círculos y se posan en el agua
junto a la fortaleza de lo ilegible.
música: Bach: Cello Suite #2 In D Minor, BWV 1008 - Allemande
martes, noviembre 23, 2010
CAMPO DE CALABAZAS
La rapidité des nuages
Le lit, la vitre auprès, la vallée, le ciel,
La magnifique rapidité de ces nuages.
La griffe de la pluie sur la vitre, soudain,
Comme si le néant paraphait le monde.
La magnifique rapidité de ces nuages.
La griffe de la pluie sur la vitre, soudain,
Comme si le néant paraphait le monde.
Dans mon rêve d'hier
Le grain d'autres années brûlait par flammes courtes
Sur le sol carrelé, mais sans chaleur.
Nos pieds nus l'écartaient comme une eau limpide.
Le grain d'autres années brûlait par flammes courtes
Sur le sol carrelé, mais sans chaleur.
Nos pieds nus l'écartaient comme une eau limpide.
O mon amie,
Comme était faible la distance entre nos corps !
La lame de l'épée du temps qui rôde
Y eût cherché en vain le lieu pour vaincre.
Comme était faible la distance entre nos corps !
La lame de l'épée du temps qui rôde
Y eût cherché en vain le lieu pour vaincre.
(Ce qui fut sans lumière - Mercure de France, 1987)
La rapidez de las nubesLa cama, la ventana cercana, el valle, el cielo,
La rapidez espléndida de esas nubes,
La súbita garra de la lluvia en los cristales
Como si la nada rubricase el mundo.En mi sueño de ayer
El grano de otros años ardía a fuego lento,
Sin calor, en el suelo embaldosado.
Descalzos, lo apartaban nuestros pies como un agua límpida.¡Oh amiga mía,
Qué distancia tan débil separaba nuestros cuerpos!
La hoja de la espada del tiempo que merodea
Hubiese allí buscado en vano lugar para vencer!
Yves Bonnefoy
música: No. 21 In B Flat Major, Cantabile Chopin Preludes
A Sylvia Beach
mmmmMmmmmmm
M tmme salue, ma Sœur née par-delà les mers !
Voicmmmue mon étoile a retrouvé la tienne,
Prodigue des trésors amassés en son cours.
M tmme salue, ma Sœur née par-delà les mers !
Voicmmmue mon étoile a retrouvé la tienne,
Non pas fondue au feu du soleil primitif,
Mais vive, exacte et neuve en sa grâce étrangère,Prodigue des trésors amassés en son cours.
Je chantais solitaire, attentive aux promesses
Que notre Mère écrit dans le regard des hommes,
L'éclat des diamants et l'orient des perles.
Je cachais en mon sein, comme un oiseau fragile,
Le bel espoir craintif qui se nourrit des miels.
Je vouais aux pudeurs, linges blancs et croisés,
La naissante pensée qu'on baptise de pleurs.
Je me sauve, à présent, oh ! ma Sœur, par tes soins,
De ces tourments, de ces regrets, de ces faiblesses !
La force me revient, et si j'aime la Nuit,
Si j'interroge encor ses dernières terreurs,
C'est pour mûrir la paix d'un jour définitif.
Que notre Mère écrit dans le regard des hommes,
L'éclat des diamants et l'orient des perles.
Je cachais en mon sein, comme un oiseau fragile,
Le bel espoir craintif qui se nourrit des miels.
Je vouais aux pudeurs, linges blancs et croisés,
La naissante pensée qu'on baptise de pleurs.
Je me sauve, à présent, oh ! ma Sœur, par tes soins,
De ces tourments, de ces regrets, de ces faiblesses !
La force me revient, et si j'aime la Nuit,
Si j'interroge encor ses dernières terreurs,
C'est pour mûrir la paix d'un jour définitif.
Déjà, Midi nous voit , l'une en face de l'autre,
Debout devant nos seuils, au niveau de la rue,
Doux fleuve de soleil qui porte sur ses bords
Nos librairies.
Midi lève nos mains, déliées du service,
Pour l'appel des repas, pour le temps des silences,
Et fait étinceler, sous le jeu de leur signe,
La flamme encor cachée au cœur de nos pays.
Debout devant nos seuils, au niveau de la rue,
Doux fleuve de soleil qui porte sur ses bords
Nos librairies.
Midi lève nos mains, déliées du service,
Pour l'appel des repas, pour le temps des silences,
Et fait étinceler, sous le jeu de leur signe,
La flamme encor cachée au cœur de nos pays.
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