Me considero artista, diarista y bloguera. Antes me dedicaba a pintar y exponer, pero me rompí la pierna y me volví escribidora.
lunes, diciembre 30, 2013
domingo, diciembre 29, 2013
sábado, diciembre 28, 2013
viernes, diciembre 27, 2013
jueves, diciembre 26, 2013
miércoles, diciembre 25, 2013
martes, diciembre 24, 2013
lunes, diciembre 23, 2013
domingo, diciembre 22, 2013
Evento con prem rawat en barcelona
La palabra que vino a mi cabeza para definir el efecto que las palabras de prem rawat produjeron en mi es "definitivo".
Una puesta en escena mínima.
Un escenario oscuro que se iba iluminando a medida que prem rawat se acercaba a su silla.
Inmediatamente entro en materia asegurando que en el año 2013 había visto perder todo lo que tenían a personas cercanas a el y a pesar de todo estaban felices.
Insistío en lo cambiante que es todo lo externo mientras La Paz que está en nuestro interior permanece inmutable.
Hablo de los cambiantes colores que utiliza la mente para atraer nuestra atención.
Fue muy claro en su exposición.
No dejaba lugar para las dudas respecto a su mensaje de paz.
En eso radica su fortaleza.
Era tan bonito escuchar sus palabras de esperanza que me quedaba embelesada y pensaba en que pronto publicarán el video completo de la conferencia y podré deleitarme con calma.
Una puesta en escena mínima.
Un escenario oscuro que se iba iluminando a medida que prem rawat se acercaba a su silla.
Inmediatamente entro en materia asegurando que en el año 2013 había visto perder todo lo que tenían a personas cercanas a el y a pesar de todo estaban felices.
Insistío en lo cambiante que es todo lo externo mientras La Paz que está en nuestro interior permanece inmutable.
Hablo de los cambiantes colores que utiliza la mente para atraer nuestra atención.
Fue muy claro en su exposición.
No dejaba lugar para las dudas respecto a su mensaje de paz.
En eso radica su fortaleza.
Era tan bonito escuchar sus palabras de esperanza que me quedaba embelesada y pensaba en que pronto publicarán el video completo de la conferencia y podré deleitarme con calma.
jueves, diciembre 19, 2013
miércoles, diciembre 18, 2013
martes, diciembre 17, 2013
lunes, diciembre 16, 2013
sábado, diciembre 14, 2013
viernes, diciembre 13, 2013
jueves, diciembre 12, 2013
lunes, diciembre 09, 2013
domingo, diciembre 08, 2013
jueves, diciembre 05, 2013
miércoles, diciembre 04, 2013
martes, diciembre 03, 2013
lunes, diciembre 02, 2013
sábado, noviembre 30, 2013
viernes, noviembre 29, 2013
jueves, noviembre 28, 2013
miércoles, noviembre 27, 2013
martes, noviembre 26, 2013
domingo, noviembre 24, 2013
sábado, noviembre 23, 2013
viernes, noviembre 22, 2013
jueves, noviembre 21, 2013
tres estrellas michelin para diverxo
A sus 33 años, David Muñoz, criado en los fogones de Viridiana y luego en los mejores restaurantes asiáticos de Londres (Hakkasan, Nahm o Nobu), ya está a la altura de los más grandes de la cocina española.
Su cocina fusión, que integra elementos europeos, asiáticos y americanos, elaboraciones frescas, refinadísimas, le ha aupado a lo más alto de una forma vertiginosa.
En sólo seis años de vida DiverXO ha conseguido recuperar para Madrid las tres estrellas que hace 17 años perdió el mítico Zalacaín.
miércoles, noviembre 20, 2013
martes, noviembre 19, 2013
lunes, noviembre 18, 2013
domingo, noviembre 17, 2013
sábado, noviembre 16, 2013
viernes, noviembre 15, 2013
jueves, noviembre 14, 2013
miércoles, noviembre 13, 2013
martes, noviembre 12, 2013
lunes, noviembre 11, 2013
domingo, noviembre 10, 2013
sábado, noviembre 09, 2013
viernes, noviembre 08, 2013
jueves, noviembre 07, 2013
miércoles, noviembre 06, 2013
martes, noviembre 05, 2013
lunes, noviembre 04, 2013
domingo, noviembre 03, 2013
Le sourire perdu de Mona Lisait
Lorsque l'on a appris que les librairies Mona Lisait allaient fermer à la mi-octobre dernier, le doute subsistait encore. Une solution allait être trouvée, un repreneur se manifesterait certainement. C' est en découvrant, ces jours-ci, le rideau de fer baissé des librairies parisiennes que la réalité brutale s'est imposée. Dans le même temps, c'est aussitôt une grande bouffée de nostalgie qui est montée.
"Un bon petit soldeur"
Mona Lisait faisait partie du paysage culturel où l'on se rendait par réflexe, comme pour rendre visite à un familier chez qui on se sent chez soi.
C'est à ce moment que l'on essaie de comprendre comment cette initiative d' il y a vingt cinq ans par un franc-tireur ("Un bon petit soldeur" écrivait Libération) René Baudouin a pris corps, s'est installée dans le paysage parisien. L'entreprise achetait auprès des éditeurs ou de grossistes divers ouvrages invendus à bas prix, quelques années après leur parution, afin de les revendre à un prix très abordable. Difficile d'évoquer au passé ce qui, il y a quelques semaines encore, participait à notre quotidien.
Dans une librairie Mona Lisait, une fois franchi le premier rideau des guides touristiques et publication généralistes, c'est à l'intérieur de la boutique, dans quelque recoin parfois mal éclairé que l'amateur d'art trouvait son bonheur.
C'est à ce moment que l'on essaie de comprendre comment cette initiative d' il y a vingt cinq ans par un franc-tireur ("Un bon petit soldeur" écrivait Libération) René Baudouin a pris corps, s'est installée dans le paysage parisien. L'entreprise achetait auprès des éditeurs ou de grossistes divers ouvrages invendus à bas prix, quelques années après leur parution, afin de les revendre à un prix très abordable. Difficile d'évoquer au passé ce qui, il y a quelques semaines encore, participait à notre quotidien.
Dans une librairie Mona Lisait, une fois franchi le premier rideau des guides touristiques et publication généralistes, c'est à l'intérieur de la boutique, dans quelque recoin parfois mal éclairé que l'amateur d'art trouvait son bonheur.
L'introuvable
C'est là que l'on retrouvait avait délectation le beau livre sur un sculpteur désormais disponible à un prix cassé. C'est là également qu'il était possible de dénicher quelques numéros d'Opus International qui manquaient à votre collection. C' est là, enfin, que les éditions introuvables ailleurs des artistes Lettristes connaissaient une diffusion confidentielle mais continue, sans que le librairie se soucie d'une rentabilité incertaine.
Comme chez Maspero au quartier Latin il y a quarante ans, Mona Lisait pouvait être un endroit où il faisait bon passer un moment, croiser quelques connaissances, trouver ce que l'on ne cherchait pas.
En septembre 2012, les stocks de l'entreprise, situés dans l'entrepôt de Gagny en Île-de-France, sont détruits par un incendie. On peut imaginer que ce coup dur a participé à la chute de cette aventure, même si des paramètres comme la crise économique ou le développement d'internet ont eu leur part dans cette disparition.
Donc le 8 octobre dernier, "après vingt cinq ans d'échanges" le couperet est tombé, avec la froide logique économique et administrative. Cette mort annoncée n'a guère provoqué de remous, si ce n'est l'expression des internautes. La mort des librairies Mona lisaitn'est pas associée à la conservation d'un patrimoine, à la préservation d'une richesse culturelle. Cette disparition restera seulement encore quelques temps dans la mémoire de ceux qui ont traversé cette époque, connu la joie d'une découverte artistique, la surprise d'un document introuvable.
Cette seconde vie de l'édition, à travers ces librairies fermées, s'essouffle ainsi quelque peu et fait perdre le sourire à tous ceux qui gardent de Mona lisait cette image d' un espace de liberté.
Comme chez Maspero au quartier Latin il y a quarante ans, Mona Lisait pouvait être un endroit où il faisait bon passer un moment, croiser quelques connaissances, trouver ce que l'on ne cherchait pas.
En septembre 2012, les stocks de l'entreprise, situés dans l'entrepôt de Gagny en Île-de-France, sont détruits par un incendie. On peut imaginer que ce coup dur a participé à la chute de cette aventure, même si des paramètres comme la crise économique ou le développement d'internet ont eu leur part dans cette disparition.
Donc le 8 octobre dernier, "après vingt cinq ans d'échanges" le couperet est tombé, avec la froide logique économique et administrative. Cette mort annoncée n'a guère provoqué de remous, si ce n'est l'expression des internautes. La mort des librairies Mona lisaitn'est pas associée à la conservation d'un patrimoine, à la préservation d'une richesse culturelle. Cette disparition restera seulement encore quelques temps dans la mémoire de ceux qui ont traversé cette époque, connu la joie d'une découverte artistique, la surprise d'un document introuvable.
Cette seconde vie de l'édition, à travers ces librairies fermées, s'essouffle ainsi quelque peu et fait perdre le sourire à tous ceux qui gardent de Mona lisait cette image d' un espace de liberté.
sábado, noviembre 02, 2013
On Nov 1, 2013, at 1:18 PM, Cynthea Paul wrote:
Dear Friends,
There is a benefit concert that most surely be very great music and company
coming up on Saturday November 23rd.., it will be at the Source Spiritual Center
, 305 Rose, Venice, CA 90291 at 5 pm til midnite...This is a benefit for me...:)
..as I need help to keep going with so many bills during this lengthy recovery and numerous reconstructive surgeries
from the horrific assault that happened to me last year. A portion of the proceeds will also be donated to the Prem Rawat Foundation,
an organization near and dear to my heart, info can be found at tprf.org about this humanitarian organization...and also to Unite, End
Violence against Women.
I will also be doing my first art show at this event! ...that all started with thank you cards for the amazing help,
people have given me and progressed into very cute pieces of fairy art. Please come and
share with your friends if you feel called!!!! Or if you would like to participate from
home you could make a donation to paul.cindy@gmail.com, include your address and I will send you
one of the cards :)
Thank you so much for your love and support, I am grateful beyond words...
much love, Cynthea
Cynthea Della Paul Matrix Energetics Practitioner, MatrixEnergetics.com Resonance Repatterning Certified Practitioner, ResonanceRepatterning.net holograph@earthlink.net (310)625-0398
viernes, noviembre 01, 2013
Lou Reed’s Obituary, Placed By Laurie Anderson In Their Local Paper
To our neighbors:
What a beautiful fall!
Everything shimmering and golden and all that incredible soft light.
Water surrounding us.
Everything shimmering and golden and all that incredible soft light.
Water surrounding us.
Lou and I have spent a lot of time here in the past few years, and even though we’re city people this is our spiritual home.
Last week I promised Lou to get him out of the hospital and come home to Springs.
And we made it!
And we made it!
Lou was a tai chi master and spent his last days here being happy and dazzled by the beauty and power and softness of nature.
He died on Sunday morning looking at the trees and doing the famous 21 form of tai chi with just his musician hands moving through the air.
He died on Sunday morning looking at the trees and doing the famous 21 form of tai chi with just his musician hands moving through the air.
Lou was a prince and a fighter and I know his songs of the pain and beauty in the world will fill many people with the incredible joy he felt for life.
Long live the beauty that comes down and through and onto all of us.
Long live the beauty that comes down and through and onto all of us.
— Laurie Anderson
his loving wife and eternal friend
his loving wife and eternal friend
jueves, octubre 31, 2013
miércoles, octubre 30, 2013
El club más cool del planeta
Silencio_
Silencio es, probablemente, uno de los nombres más bonitos jamás pensado para un club. David Lynch lo inventó en Mulholland Drive (2001), una película extraña, bellísima y muy retorcida sobre Hollywood. Rita y Betty, las protagonistas, llegaban a Silencio guiadas por un sueño. Sobre una puerta negra con intricados relieves, refulgía en color azul la palabra silencio, en una caligrafía esmerada y un poco naïf. Una vez dentro, sentadas en el patio de butacas, Rita y Betty asistían a unas actuaciones surrealistas hilvanadas bajo el mantra que repetía el maestro de ceremonias: "No hay banda". Lynch ganó el premio al mejor director en Cannes por Mulholland Drive y el Club Silencio se convirtió en un lugar mítico y soñado por muchísimos fans.
Una década después, en el número 142 de la Rue Montmartre, en París, se alzan unas puertas negras imponentes y, según cuentan, difícilmente franqueables.
El Club Silencio se ha hecho realidad, existe.
David Lynch ya no rueda películas -la última fue Inland Empire (2006)- pero sigue creando paraísos artificiales de fantasía.
Él ha ideado y diseñado Silencio, que abre de 6 de la tarde a 6 de la mañana cada día y al que hasta la medianoche solo pueden entrar socios muy selectos que han pagado una cuota excéntricamente alta para pertenecer al club. Cuando dan las 12h, el público puede entrar a Silencio que se desdobla en varias salas alucinantes que incluyen una biblioteca, un cine y estancias con muebles que parecen pájaros negros aleteando.
La joya de Silencio es la sala de música, donde Vogue España vimos actuar a Lana del Rey que es, probablemente, la artista más Silencio que hoy se puede imaginar.
El Club Silencio se ha hecho realidad, existe.
David Lynch ya no rueda películas -la última fue Inland Empire (2006)- pero sigue creando paraísos artificiales de fantasía.
Él ha ideado y diseñado Silencio, que abre de 6 de la tarde a 6 de la mañana cada día y al que hasta la medianoche solo pueden entrar socios muy selectos que han pagado una cuota excéntricamente alta para pertenecer al club. Cuando dan las 12h, el público puede entrar a Silencio que se desdobla en varias salas alucinantes que incluyen una biblioteca, un cine y estancias con muebles que parecen pájaros negros aleteando.
La joya de Silencio es la sala de música, donde Vogue España vimos actuar a Lana del Rey que es, probablemente, la artista más Silencio que hoy se puede imaginar.
Bajamos las infinitas escaleras negras hasta el sótano, donde se desencadenan las varias salas que conforman Silencio.
No podía ser de otra forma más que subterránea.
Oro.
Negro.
Metal.
Cortinas rojas à la Mullholland Drive y una sala de fumadores en la que el humo ciega tus ojos al dar la medianoche.
Lana canta entre susurros la frase You taste like the Fourh of July ante una muchedumbre cosmopolita.
Aplausos.
Sí hay banda.
No podía ser de otra forma más que subterránea.
Oro.
Negro.
Metal.
Cortinas rojas à la Mullholland Drive y una sala de fumadores en la que el humo ciega tus ojos al dar la medianoche.
Lana canta entre susurros la frase You taste like the Fourh of July ante una muchedumbre cosmopolita.
Aplausos.
Sí hay banda.
martes, octubre 29, 2013
Lou Reed
Lou Reed sin rimel.
Se murió el Tio Lou, mi amigo Lou, y Laurie, el West Village, Brooklyn y yo nos hemos quedados un poco solos.
Dicen que nos queda la música, pero la música yo ya la tenía antes del 96, año en que conocí a Lou Reed en Paris.
Me gustaría explicar muchas cosas de este perro callejero, desconfiado con lo desconocido, huraño en general y antipático con alguna prensa, pero acogedor, divertido, generoso, sensible y enormemente inteligente cuando decidía que eras suyo, que formabas parte de su mundo. Yo tuve esa suerte o esa carga, que también lo era.
No puedo explicar muchas cosas por que las oficiales son conocidas y las privadas son, eso, privadas.
Hoy he leído muchas crónicas y recordatorios referidos a Lou Reed y me doy cuenta que quien más o quien menos ha tomado drogas con él o ha sido agredido por él o le ha comprado jeringuillas o le ha visto en situaciones límite con travestis o cualquier otro tipo de compañías dudosas o le ha visto tirarle una paella a un camarero a la cabeza. Incluso un poeta dandy le recrimina haber dejado las drogas y haberse dejado de maquillar aduciendo que ello ha supuesto para él una merma artística irreparable.
Son maneras de recordar a un mito.
Mis recuerdos son mucho menos interesantes.
Yo con Lou he bebido vino muy bueno hasta que el cuerpo se lo permitió. He viajado con Laurie y Angels, mi mujer.
He producido tres de sus cuatro espectáculos de teatro con Bob Wilson (Time Rocker, PoeTry y Woyzeck). Nos hemos imaginado lecturas de poesía suya y de otros y las conseguimos llevar a cabo. Hemos cenado en medio mundo. Me enseñó a vivir Nueva York de una manera extraordinaria. Le he presentado a mis hijos y sobre todo, y casi lo más importante, nos hemos reído muchísimo, de nosotros mismos y de los demás.
Como dije antes, la música ya la tenía antes de conocernos, ya la disfrutaba, ya había hecho mi lista de discos preferidos, Berlín, Magic and Loss, NY, etc.
A partir de Noviembre de 1996 entró en mi vida un poeta, un ser humano de una complejidad extraordinaria pero de una brillantez también extraordinaria, que se convirtió en un queridísimo amigo como pueden ser quizás tres o cuatro personas en mi vida (alguna muerta recientemente) y en un colaborador que me ha ayudado muchas veces a dar brillo a mi trabajo al igual que él en alguna ocasión me pidió que yo le ayudara en el suyo.
Nunca le vi con Rimel y fueron diez y ocho años brillantes, no hizo falta.
Te quiero hermano y gracias por todo y no les perdones porque saben perfectamente lo que hacen.
Se murió el Tio Lou, mi amigo Lou, y Laurie, el West Village, Brooklyn y yo nos hemos quedados un poco solos.
Dicen que nos queda la música, pero la música yo ya la tenía antes del 96, año en que conocí a Lou Reed en Paris.
Me gustaría explicar muchas cosas de este perro callejero, desconfiado con lo desconocido, huraño en general y antipático con alguna prensa, pero acogedor, divertido, generoso, sensible y enormemente inteligente cuando decidía que eras suyo, que formabas parte de su mundo. Yo tuve esa suerte o esa carga, que también lo era.
No puedo explicar muchas cosas por que las oficiales son conocidas y las privadas son, eso, privadas.
Hoy he leído muchas crónicas y recordatorios referidos a Lou Reed y me doy cuenta que quien más o quien menos ha tomado drogas con él o ha sido agredido por él o le ha comprado jeringuillas o le ha visto en situaciones límite con travestis o cualquier otro tipo de compañías dudosas o le ha visto tirarle una paella a un camarero a la cabeza. Incluso un poeta dandy le recrimina haber dejado las drogas y haberse dejado de maquillar aduciendo que ello ha supuesto para él una merma artística irreparable.
Son maneras de recordar a un mito.
Mis recuerdos son mucho menos interesantes.
Yo con Lou he bebido vino muy bueno hasta que el cuerpo se lo permitió. He viajado con Laurie y Angels, mi mujer.
He producido tres de sus cuatro espectáculos de teatro con Bob Wilson (Time Rocker, PoeTry y Woyzeck). Nos hemos imaginado lecturas de poesía suya y de otros y las conseguimos llevar a cabo. Hemos cenado en medio mundo. Me enseñó a vivir Nueva York de una manera extraordinaria. Le he presentado a mis hijos y sobre todo, y casi lo más importante, nos hemos reído muchísimo, de nosotros mismos y de los demás.
Como dije antes, la música ya la tenía antes de conocernos, ya la disfrutaba, ya había hecho mi lista de discos preferidos, Berlín, Magic and Loss, NY, etc.
A partir de Noviembre de 1996 entró en mi vida un poeta, un ser humano de una complejidad extraordinaria pero de una brillantez también extraordinaria, que se convirtió en un queridísimo amigo como pueden ser quizás tres o cuatro personas en mi vida (alguna muerta recientemente) y en un colaborador que me ha ayudado muchas veces a dar brillo a mi trabajo al igual que él en alguna ocasión me pidió que yo le ayudara en el suyo.
Nunca le vi con Rimel y fueron diez y ocho años brillantes, no hizo falta.
Te quiero hermano y gracias por todo y no les perdones porque saben perfectamente lo que hacen.
lunes, octubre 28, 2013
Sir Anthony Hopkins escribió a Bryan Cranston
LA CARTA (publicada por THE GUARDIAN) que Sir Anthony Hopkins escribió a Bryan Cranston tras ver BREAKING BAD.
(Los grandes son así)
(Los grandes son así)
Dear Mister Cranston.
I wanted to write you this email – so I am contacting you through Jeremy Barber – I take it we are both represented by UTA . Great agency.
I’ve just finished a marathon of watching “BREAKING BAD” – from episode one of the First Season – to the last eight episodes of the Sixth Season. (I downloaded the last season on AMAZON) A total of two weeks (addictive) viewing.
I have never watched anything like it. Brilliant!
Your performance as Walter White was the best acting I have seen – ever.
I know there is so much smoke blowing and sickening bullshit in this business, and I’ve sort of lost belief in anything really.
But this work of yours is spectacular – absolutely stunning. What is extraordinary, is the sheer power of everyone in the entire production. What was it? Five or six years in the making? How the producers (yourself being one of them), the writers, directors, cinematographers…. every department – casting etc. managed to keep the discipline and control from beginning to the end is (that over used word) awesome.
From what started as a black comedy, descended into a labyrinth of blood, destruction and hell. It was like a great Jacobean, Shakespearian or Greek Tragedy.
If you ever get a chance to – would you pass on my admiration to everyone – Anna Gunn, Dean Norris, Aaron Paul, Betsy Brandt, R.J. Mitte, Bob Odenkirk, Jonathan Banks, Steven Michael Quezada – everyone – everyone gave master classes of performance … The list is endless.
Thank you. That kind of work/artistry is rare, and when, once in a while, it occurs, as in this epic work, it restores confidence.
You and all the cast are the best actors I’ve ever seen.
That may sound like a good lung full of smoke blowing. But it is not. It’s almost midnight out here in Malibu, and I felt compelled to write this email.
Congratulations and my deepest respect. You are truly a great, great actor.
Best regards
Tony Hopkins.
domingo, octubre 27, 2013
mi nuevo blog de cine
considero que yo ya he trabajado bastante a lo largo de mi vida.
todavía me quedan cuadros que no he vendido en las exposiciones.
no me extraña
¿quien quiere colgar cuadros en sus paredes?
no yo desde luego.
he estado observándome en plan cuántico y he constatado que:
_hoy en día me apetece jugar con el ordenador y el ipad.
_no me apetece hacer en el sentido analógico del término.
_veo muchas fotos sin editar. la mayoría no me interesan. ni las propias ni las ajenas.
_ me gusta compartir.
en vista de lo cual y debido a que veo varias películas a la semana he decidido crear un nuevo blog dedicado al cine que yo veo.
doy toda clase de facilidades:
_linkeo la peli
_digo lo que me ha parecido
_y trato de situar un poco al director.
exactamente el blog que me encantaría encontrar cuando quiero ver una peli y no sé por donde empezar.
las pelis que yo veo
sábado, octubre 26, 2013
viernes, octubre 25, 2013
El arte del futuro y su urgente enseñanza
- Autores: José Luis Brea
- Localización: Red digital: Revista de Tecnologías de la Información y Comunicación Educativas, ISSN-e 1696-0823, Nº. 3, 2002
- Resumen
- El autor sugiere que en la actualidad están produciéndose cambios fundamentales en las prácticas artísticas, que se refieren en primer lugar al uso de nuevos soportes electrónicos y digitales, pero cuyas consecuencias trascienden con mucho la mera aparición de nuevos lenguajes. En efecto, conllevan transformaciones que afectan al propio sentido y forma de la experiencia artística, tanto a causa de la aparición de una imagen-tiempo (que tiene un tiempo interno propio, distinto al de la representación estática) como a causa de los potenciales de distribución de una imagen que ya de hecho se genera sobre soportes de naturaleza reproducible.Esos cambios propician el asentamiento de una nueva economía del arte, no basada ya en la compraventa de objeto-mercancía, sino en la distribución y regulación del derecho de acceso a los contenidos de la información estética. El resultado de todos estos cambios afecta consecuentemente, e incluso, a la transformación de la propia función antropológica del artista en las nuevas sociedades. Como consecuencia, se impone con urgencia la necesidad de revisar los programas y las orientaciones de los modelos de enseñanza y formación de artistas, adecuándolos a las nuevas demandas y necesidades de las sociedades.
jueves, octubre 24, 2013
"Ma dernière semaine dans cette vie" Ana Clo Delclaux
Les mails ont commencé à arriver dans ma boîte, selon un compte à rebours que l'expéditrice anonyme scandait elle-même jour après jour avant l'opération qu'elle devait subir. J'ai commencé à les attendre, puis à m'impatienter lorsque le message n'arrivait pas assez vite. J'ai fini par prendre rendez-vous avec Ana (son prénom a été modifié). Elle m'intriguait, et puis je craignais aussi un peu une de ces supercheries dont la presse est régulièrement la cible. J'ai eu honte quand je l'ai aperçue à la terrasse d'un café de Paris, les cheveux ras après la chimio. Elle avait laissé sa perruque sur le piano de son fils. Voici son journal, qu'elle a intitulé :Journal d'un changement de corps.
J -7
Dans une semaine je serai à l'hôpital, je dois me faire enlever mes deux seins. Je vais les échanger contre des faux pour essayer de ne plus avoir cette maladie. C'est étrange, mes seins sont beaux en apparence. Je n'ai pas de vergetures ni de cicatrices sur le ventre après mes trois enfants. J'ai pris pas mal de poids, c'est vrai. J'ai subi une chimiothérapie pendant six mois. Et maintenant, c'est le moment de la chirurgie. Je vais me faire faire la totale.
Le cancer n'est pas nouveau dans ma vie. Ma mère a vécu avec pendant onze ans lorsque j'étais une jeune fille. Plus tard, ce fut le tour d'une de ses soeurs. La troisième, la plus jeune, en est morte comme les autres, il y a trois ans seulement.
Cela fait des années que je savais porter le gène BRCA2, responsable du cancer du sein, lorsque l'année dernière j'ai découvert un truc bizarre dans mon mamelon. Et puis tout s'est enchaîné. Je n'en aurais peut-être pas autant bavé si je n'avais pas été si sensible au manque de tact de certains acteurs médicaux. J'ai peur demontrer mon corps comme s'il s'agissait d'un bout de viande. Je vais en perdreune partie importante : seins, nombril, ovaires. Je ne serai plus jamais pareille. Un médecin va reconstruire mes seins par une technique très sophistiquée après que d'autres auront enlevé ce qui se trouve à l'intérieur. J'aurai une grosse cicatrice en bas de mon ventre. Je ne veux pas manquer à mes enfants, c'est en partie pour eux que je le fais, je ne peux faire comme si je ne savais pas ce qu'a été ma vie sans ma mère. Je suppose que j'aime vivre moi aussi.
J -6
Chaque femme avec laquelle on parle de mon intervention s'exclame : Comme tu vas être canon après ton opération !!!! J'ai envie de leur dire que je me sens canon maintenant, que oui, peut-être une petite lipo aspiration ne me ferait pas de mal, ourelever un peu les seins. Mais une ablation totale, c'est pas pareil. Et puis êtrelivrée au bon vouloir du chirurgien qui n'a pour le moment pas dit un mot sur ce qu'il compte faire avec moi, sauf : Je ferai avec ce qu'il y a. Je m'imagine dans le bloc me relevant comme une revenante et dépliant un poster d'une pub pour soutien-gorge en disant : Je voudrais que vous me rendiez comme cette nana.Après, ils feront ce qu'ils peuvent avec leurs moyens.
Le professeur qui va m'opérer n'est pas un très grand communicateur. La deuxième fois que je suis allée le voir avec mon mari, en juin, il n'a parlé que dumanque de blocs opératoires et du besoin d'écrire à la directrice de l'hôpital avec copie à la ministre de la santé, Marisol Touraine pour qu'une place me soit accordée dans les plus brefs délais. Dans le fond, il est un artiste, un génie, il mérite plus, mais, pauvre de moi, je n'étais pas préparée à ça, en tout cas j'ai joué le jeu.
J -5
Ce matin, je me suis levée avec l'idée de proposer mon corps au magazine Luipour faire une sorte de avant-après. Je n'arrête pas de me prendre en photo, des séries où je suis nue allongée sur le lit. Ce n'est pas nouveau, mon corps m'obsède depuis toujours. Déjà, adolescente, j'avais l'impression que mon regard fixé fortement devant la glace avait des pouvoirs amaigrissants.
Après, j'ai pris un café avec des parents d'élèves et mon extrême sensibilité m'a plongée dans une sorte de déprime. Il faut dire que tout ce qui touche à mon loulou, le plus petit (personne ne l'invite aux anniversaires), me touche énormément. A ce stade, je me suis dit que Lui n'avait absolument pas besoin de mes lolos ni du reste. En plus je devais aller à une conférence, qui a trait à mon opération, et j'en ai été incapable. On est restés chez Sophie qui devait m'accompagner et m'avait invitée à déjeuner à dire du mal du monde comme deux vieilles harpies. Enfin, demain je termine ma course contre la montre, j'ai un peu allégé mes obligations : le qi gong dépendra de mon envie au lever, le podologue, la livraison du couscous de Khadidja. Rien d'autre. Cela me laisse du temps pour glander avant le dentiste. Je suis follement heureuse de pouvoir metenir à un programme aussi absurde que précis sur ce qui va être ma dernière semaine dans cette vie. J'attends encore un appel qui me dirait : il y a eu erreur.
C'est triste aussi parce que c'est la fin de cette période de ma vie de femme à cancer où l'on a le droit de se sentir spéciale. Même si on ne veut pas faire chier le monde, on a au moins un peu le droit officiellement d'être unique, de se faireremarquer, de parler de soi sans gêne, en gros, de tout ce que l'on devrait avoir en période normale et qu'on ne s'offre pas.
J -4
Je suis trop fatiguée, je n'arrive plus à dormir correctement. Les gens me demandent des nouvelles, veulent savoir. Je parle trop, ça me fatigue. Je me demande si mes enfants n'auront pas un problème plus tard de m'avoir entendueexpliquer un million de fois comment ils vont couper mes seins et les reconstruiregrâce à mon ventre. S'ils deviennent Jack l'Eventreur, ce ne serait pas trop bizarre.
Aujourd'hui, j'ai su pour le piston. Ça y est, j'ai appris que B., l'oncle de Sophie, a parlé à mon chirurgien pour lui faire dire que nous ne sommes pas des gens lambda. Qu'il y a quelqu'un qui nous connaît. Qu'ils ne pourront pas nous faire du mal sans que quelqu'un le sache. Je déteste l'idée même du piston. Ma hantise est d'être maltraitée psychiquement. Ça me rend dingue.
J -3
Etre opérée, c'est un acte qui me semble hors sens, je le fais sans tropcomprendre. Au début, le médecin ne voulait pas le faire, il a dit : C'est trop tôt, ce serait une opération préventive. Actuellement, vous êtes malade, vous devezpoursuivre votre traitement et guérir. Après on verra. C'était le jour de la Fête de la musique. Deux mois plus tard, en septembre, il a changé d'avis, mais personne ne m'a dit pourquoi. Il a été dur avec moi. Cela m'avait plu que quelqu'un veuille meprotéger de moi-même, de cette décision. Cela m'avait plu qu'en France on ne coupe pas vos deux seins comme ça.
Je dois prendre sur moi, avaler ma rage. La maladie n'était pas le plus terrible : le pire est d'assumer son corps, connaître ses limites. Se savoir mortel et l'accepter. Se savoir moche, contingent : ce qui est difficile est de savoir que cela nous arrive aussi à nous et en rire même. Réussir à faire des choses que l'on n'aurait jamais imaginées seulement pour crier : Je suis là, j'existe !
Aujourd'hui, j'ai tellement parlé que je n'ai plus rien à dire. J'ai très peur. J'ai peur de leur regard, de ne pas être rassurée par eux, qu'ils ne portent pas la conviction que c'est le mieux pour ma survie. Je me sens lâche, je me laisse aller, je ne comprends pas tout mais je l'accepte quand même.
J -2
Je prépare ma valise ; une robe de chambre chaude, une autre légère et souple, on ne sait jamais qui va vous rendre visite, il faut être classe et glamour. J'emporte tous mes outils de beauté : blush, crayons à paupières, du rouge pas rouge et de la poudre pour faire bronzée. Il faut garder un peu du moi que j'étais avant.
Partir une semaine à l'hôpital, croyez-le ou non surtout pour une mère de familleun poil obsédée par la bouffe bio , c'est une semaine de vacances. J'avoue que le cancer et sa chimio m'ont un peu détendue côté courses. Cela m'a permis derelaxer mes habitudes ; je sautais un, voire deux jours, de marché. Je me reprenais la semaine d'après. Tous ces conseils de prendre du curcuma, beaucoup de brocolis, jamais de produits laitiers
j'ai préféré ne pas les écouter. Tant que je me pique à la cyclophosphamide ou au taxol, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas me taper une pannacota aux fruits rouges.
Je vais profiter de l'hôpital pour maigrir des fesses et manger du chocolat. Je vaisglander, envoyer des SMS, consulter Facebook et me foutre royalement de savoirsi mes enfants jouent trop à l'iPad. Je compte ne rien contrôler. D'ailleurs, ils peuvent ne pas aller à l'école, je suis d'accord. Le pied.
J -1
Plus envie de faire la maligne. Je suis profondément triste, au bord des larmes. J'espère sincèrement que tout cela aura servi à une ou deux bonnes causes ; metenir en vie auprès de mes enfants, mes amis, mon amoureux, et aussi me sortirde ce repli sur soi, ce manque de confiance qui a été ma vie jusqu'ici. Je voudraisêtre capable de passer à autre chose, de ne plus me cacher dans les regrets. Je ressens cette opération comme un symbole : rompre avec la mauvaise étoile,rendre hommage à la vie et prendre en main mon destin. Une occasion que tant d'autres n'ont pas eue ?
Il faut avouer que le moment où j'ai dû me livrer nue à ces deux jeunes hommes pour qu'ils fassent des marques avant l'opération a été très éprouvant. J'avais envie de garder ce corps pour moi puisque j'allais le perdre et il a fallu le montrer. Je me suis sentie moche, nulle, triste. Et puis, finalement, j'ai réussi à lesapprécier, à ne pas leur en vouloir, même si je ne souhaite pas les revoir de ma vie. »
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